La ville REVERSIBLE : LESS IS MORE
Laisser place à l’imprévu
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En tenant compte de l’existant irréversible : du bâti, des structures urbaines… ;
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En dessinant le moins possible : fixer la trame et laisser des espaces dédiés à l’imprévu ;
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En offrant la ville à voir autrement : en expérimentant, en se donnant la possibilité de revenir en arrière et d’envisager que certaines idées ne fonctionnent pas ;
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En acceptant une nouvelle temporalité de projet : laisser le temps à la concertation par l’usage, à la mobilisation citoyenne, à l’évolution des dynamiques locales.
A forte valeur ajoutée !
Agir, se surprendre, réfléchir et décider collectivement
Qu’apprenons-nous de ces expérimentations d’urbanisme temporaire ? Elles nous aident à entrevoir l’avenir, mettre un pied dans le lendemain tout en restant souples, malléables, flexibles, réversibles.
L’éphémère créé du sens, de la signification et même des symboles.
Plus largement, la notion de réversibilité est un moyen de répondre sur le long terme aux enjeux de la résilience urbaine. En prévoyant dès aujourd’hui la réversibilité du bâti et de la planification urbaine, on lutte contre l’obsolescence du parc immobilier. Ce n’est plus tant la vétusté qui menace le parc, mais plutôt l’obsolescence liée à l’évolution de l’offre, de la demande et des innovations : la destruction créatrice.