Potentiel de l’économie circulaire sur les réductions d’émissions de GES des émetteurs industriels québécois | Volet 1

Détails
  • Auteur : Pineau, P.-O., Gauthier, P., Whitmore, J., Normandin, D., Beaudoin, L. et Beaulieu, J.

Résumé

La Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal, en collaboration avec l’Institut EDDEC (aujourd'hui CERIEC), le CIRAIG, Polytechnique Montréal et le Centre de transfert technologique en écologie industrielle, publie son rapport « Portrait et pistes de réduction des émissions de GES industrielles au Québec ». Il s’agit du premier volet du projet de recherche « Potentiel de l’économie circulaire sur les réductions d’émissions de GES des émetteurs industriels québécois » financé par le Fonds de recherche du Québec, en collaboration avec le ministère de l’Économie et de l’innovation (MEI) et le Fonds vert. Le projet bénéficie également de partenariats industriels avec la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), le Conseil Patronal de l’Environnement du Québec (CPEQ) et le Conseil du Patronat du Québec (CPQ).

Description

Les résultats du volet 1 du projet de recherche présentent une vue d’ensemble des émissions de GES industrielles directes, ainsi qu’un portrait des principaux sous-secteurs industriels et des pistes de réduction de GES. L’analyse du potentiel de réduction d’émissions directes et indirectes lié à la mise en œuvre de stratégies d’économie circulaire dans ces secteurs industriels sera présentée dans le deuxième volet du projet.

Principaux constats :

  • Les  émissions  industrielles directes de GES sont majoritairement non énergétiques (CO2 ou CH4 issus de procédés). La simple substitution énergétique (électrification et vers des énergies avec moins de carbone, voire sans) ne suffira donc pas. Une refonte des procédés et des approches en matière de gestion de l’énergie sera nécessaire pour atteindre les objectifs de réduction.
  • Ces  émissions  proviennent  d’un  grand  nombre de différents sous-secteurs et acteurs, quelques grands émetteurs étant prédominants) dans les secteurs du raffinage, des alumineries, de la sidérurgie et du ciment. Ces secteurs particuliers doivent donc être analysés, car  leur  transformation  constitue  un  facteur  clé  dans  l’atteinte  des  cibles  de  réduction  de  GES  de 2030 et 2050.
  • Le sous-secteur des autres entreprises manufacturières, troisième émetteur en importance au sein du secteur industriel québécois, pose un défi important pour la décarbonisation puisqu’il regroupe des milliers de petites et moyennes entreprises (PME). Le nombre élevé d’acteurs qu’il faut accompagner et la diversité des procédés employés d’une usine  à  l’autre  rendent  plus  complexes  la  gestion  et  la  mise  en  œuvre  de  programmes  ciblés  pour ce sous-secteur. En revanche, comme ces acteurs sont établis à proximité des milieux urbains et que la source des émissions qu’ils produisent est principalement liée à une importante consommation  d’énergie  (surtout  du  gaz  naturel)  pour  la  production  de  chaleur,  il  est  possible  de réaliser des gains en adoptant des approches de symbiose industrielle et de récupération de chaleur.
  • Une grande quantité d’émissions sont issues de la biomasse et sont concentrées dans le secteur des pâtes et papiers. Ces émissions sont pourtant pratiquement absentes des inventaires d’émissions de GES parce qu’elles sont « neutres », dans la mesure où elles proviennent de plantes qui, en repoussant, vont séquestrer le carbone émis

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Auteur de la page

Emilie Chiasson

Conseillère en communication - Économie circulaire

Modérateur

Emilie Chiasson

Conseillère en communication - Économie circulaire